Self-brainwashing

Michail Michailov utilise différents médias artistiques tels que le dessin, l’installation, la performance et la vidéo. Son travail est situationnel et il choisit le médium de manière à ce qu’il soit le mieux adapté à la situation. Dans son approche, il traite de manière ludique de son propre « moi » ou « je » en relation avec l’environnement, le milieu et la situation. Le succès et l’échec, la découverte de soi et le doute de soi, la poursuite du bonheur, le dépassement des limites sont des thèmes récurrents. Il aborde divers phénomènes culturels qui influencent le comportement humain et remet en question une société en quête de perfection. Ce faisant, il utilise sa personnalité comme une métaphore de l’existence, de l’ego et de la poursuite de l’épanouissement individuel dans une société mondialisée.

Dans “Self-brainwashing”

Michail Michailov tente de s’approcher un peu plus de la manipulation de notre propre perception. Seule notre perception subjective est certaine pour nous, sachant qu’elle est soumise à la manipulation de notre propre expérience. Entre autres, de nouvelles œuvres ont été développées pour l’exposition, qui séduisent ironiquement notre propre esprit dans de nouveaux mondes. Le symbolisme du château d’eau sert de source d’être. Sans eau, il n’y a pas de vie. En même temps, le château est considéré comme un symbole de fertilité ». La vie doit couler. L’eau qui ne coule pas se couvre d’écume et pourrit (Alphonse de Lamartine). Ce symbolisme est exploité par les stratégies artistiques de Michailov et vise finalement à faire réfléchir le spectateur sur la mesure dans laquelle sa propre perception est basée sur une illusion permanente qui éclate encore et encore comme des bulles de mousse.