Au départ il y eu la série de dessins Costumes pour un spectacle. Des personnages grimés, déguisés sous forme d’une tribu post-apocalyptique mutante prenant la pose.
Exposés ici ils évoluent faisant des figures plus acrobatiques, réalisant des exercices corporels domestiques à vocation relaxante voire spirituelle.
Sous forme de bas-reliefs en céramique, comme autant de petits cartouches hiéroglyphiques à l’entrée d’un club, invitant à prendre la posture ils trouvent ainsi un nouvel équilibre, un maintien renouvelé.
Ils s’accompagnent, se juxtaposent à des tirages sérigraphiques composant des visions muséales d’un temps incertain, suspendus dans une trame floue.
Ces figures silencieuses tenteraient-elles de se maintenir elles-aussi entre différentes idées de la Culture, la contre-culture et la « sous-culture »?
Ces images ambivalentes s’adaptent à plusieurs mondes, de la même manière qu’ Aphrodite peut être à la fois une déesse grecque, un groupe de dark wave underground ou un salon de coiffure de quartier.
Elles restent des sources d’inspirations inépuisables, se recomposent à l’infini dans notre quotidien et les figures qui le peuplent.
