La lueur de l’air
Exposition
Communiqué
Pour sa première exposition personnelle en France, Maxime Verdier, jeune diplômé des Beaux-Arts de Paris, investit l’espace de la galerie Anne-Sarah Bénichou d’oeuvres inédites. Aux murs se déploient des dessins et des sculptures qui évoquent des souvenirs d’enfance de l’artiste à partir desquels il élabore un univers aussi féerique qu’inquiétant. Alors que les maquettes convoquent des lieux réels ou fictifs qui traversent l’imaginaire et la vie de Maxime Verdier, les dessins mêlent avec humour des formes intimes, fantasmagoriques et parfois cauchemardesques.
Au fond du terrier s’inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l’imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L’oeuvre fait référence au conte de Lewis Caroll, Alice aux pays des merveilles et au terrier qu’Alice emprunte pour entrer dans un monde où les règles qui régissent l’espace sont bouleversées. Mais le terrier n’est autre que l’ancien atelier de l’artiste incarnant pour lui le lieu de tous les possibles où le réel se transforme au grès de ses pensées et de ses mains. Reprenant le rideau qui abritait l’atelier voisin et les mesures exactes des murs de la pièce de travail, l’artiste le transforme en un espace mystérieux.