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Mardi—Samedi 11h>19h – Gratuit –  Infos pratiques 

Aimer. Rompre

Actualité d'artiste

Françoise Pétrovitch

Du 05 avril au 10 septembre2023

Gaëlle Rio

Musée de la Vie Romantique

16, rue Chaptal — 75009 Paris

+33 (0)1 55 31 95 67

Communiqué

À partir du 5 avril 2023, le musée de la Vie romantique invite Françoise Pétrovitch à investir l’ensemble de ses espaces avec une quarantaine d’œuvres puissantes et inédites – peintures, dessins, sculptures – créées spécialement par l’artiste pour le musée. Abordant les thématiques du paysage et du sentiment amoureux, l’exposition « Françoise Pétrovitch. Aimer. Rompre » s’inscrit dans l’ambition d’ouvrir la programmation du musée au-delà du XIXe siècle, en explorant les prolongements du romantisme dans l’art contemporain.

Depuis de nombreuses années, Françoise Pétrovitch élabore une œuvre dont la poésie et l’inquiétante étrangeté résonnent avec les sujets chers au mouvement romantique. Les visiteurs sont invités à découvrir ce regard singulier de l’artiste à travers une déambulation sensible, à la rencontre de ses nouvelles créations.

Après une introduction dans l’atelier salon présentant l’artiste et son travail original pour le musée de la Vie romantique, le parcours de l’exposition s’articule en plusieurs temps.

– La salle basse du grand atelier immerge le public dans un panorama d’une quinzaine de lavis d’encre sur papier. En écho au regard nouveau porté par les romantiques sur la nature au XIXe siècle, Françoise Pétrovitch dessine des paysages imaginaires composés d’îles et de forêts, au milieu desquels des figures humaines, à la présence silencieuse et énigmatique, font leur apparition.

– La salle haute du grand atelier présente quant à elle des peintures de très grands formats. Conçues parfois en diptyque, elles mettent en scène des personnages contemporains souvent adolescents, et questionnent le lien qui unit deux êtres.

L’exposition se poursuit dans la maison où des peintures, dessins et objets d’art sont disséminés parmi les œuvres du XIXe siècle. Les figures romantiques du musée, telles que George Sand ou Pauline Viardot, deviennent ainsi des héroïnes contemporaines sous le pinceau de Françoise Pétrovitch.

Enfin, dressée au centre du jardin, la sculpture L’Ogresse interpelle le public en jouant des codes traditionnels de la représentation du pouvoir et en annonçant le triomphe du féminin.